A la découverte de Sandrine Ruiz artiste coiffeuse pour Eugène Perma

Sandrine vous avez plusieurs casquettes : chef d’entreprise, femme de scène, formatrice, présentez-nous votre espace commercial ?
Je travaille dans le salon familial depuis 1986 soutenue activement par mon frère Cédric Pichou. Notre particularité est justement cet accueil, l’ambiance familiale. Nos clients viennent d’abord passer un moment de détente, d’échange avant de se faire une beauté ! Peut-être que de mes origines vietnamiennes j’ai le sens de l’hospitalité et de l’accueil.
Quelle réputation a votre salon ?
Historiquement celle du spécialiste des chignons. Le salon Hair Studio est en effet leader depuis des années sur les évènements mariage et soirées. D’où cette reconnaissance de coiffeur maîtrisant la sophistication. Pour autant je peux dire que notre fichier client est vraiment varié et que nos offres intéressent les cinq à quatre-vingt-dix ans.
Vous avez aussi une vie artistique riche, qu’en est-il ?
Je fais de la compétition depuis l’âge de treize ans, aussi mon goût de la scène et de la coiffure spectaculaire vient de cette époque. C’est maintenant une passion, un besoin que d’échanger avec le public. J’ai besoin de ressentir cette vibration émotionnelle que me procure le travail devant le public.

Vous avez souvent des coiffures aux volumes démesurés pourquoi ?
Je vais vous faire une confidence, je suis une gourmande et en particulier pour la pâtisserie. Cette source d’inspiration se traduit donc par des volumes, des couleurs et des textures…gourmandes ! C’est aussi la particularité que nous offre la scène : s’exprimer dans un univers diamétralement opposé au travail commercial. Autre secret, petite je voulais devenir vendeuse de « robes brillantes » … ça c’est pour le stylisme.
Vous avez intégré l’équipe artistique d’Eugène Perma depuis le 1er septembre 2013, quelle est votre mission ?
Je participe à l’élaboration de collections pour la marque, je représente Eugène Perma pour des actions artistiques. Je serai d’ailleurs présente au Mondial Coiffure Beauté à la rentrée. Ce qui me plaît dans ce récent partenariat c’est cette perspective d’expression libre qui se dessine. La liberté artistique est essentielle pour moi. J’apprécie aussi la dimension humaine de cette entreprise. La direction est accessible !
Sandrine on vous a connu en carré noir à la Chantal Thomas et on vous découvre en blonde platine, coupe courte, volume et visage dégagé, quel est le message s’il y en a un ?
La médiatisation des shows fait que des vidéos, des photos de moi circulent ! Et ce n’est pas évident de voir son image. D’autant plus que je n’aime pas forcément ce que je vois ! Ce carré noir qui m’enferme, un stylisme sobre, sage, bref une image qui ne laisse pas transparaître mon exubérance ! J’ai donc décidé d’être le reflet de ce que je suis, une personne qui aime la vie et rire et d’afficher cela avec un cette coupe courte qui me dégage le visage, avec du volume et une couleur platine… plus proche de mes cheveux blancs. J’avoue être encore surprise quand je passe devant un miroir, je ne me reconnais pas encore et mes clientes non plus ! Mais voilà, après 28 ans d’enfermement la rebelle qui est en moi va montrer son côté rock et glamour.