Action humanitaire Shaping Futures Tunisie Schwarzkopf Professional

LiveCoiffure.com: Stéphanie Journet, pour­quoi cet engagement ? Stéphanie Journet : Etant naturellement proche des gens, altruiste, avec un contact facile, j’ai été immédiatement séduite par l’initiative de la société Schwarzkopf Professional qui consiste à utiliser la profession de coiffure comme moyen de développement personnel et professionnel aux personnes les plus démunies dans le monde. Aussi la formation, la transmission sont des axes de mon expertise que je n’avais pas encore exploitée. J’ai souhaité relever ce défi personnel de l’engagement.   LC : Comment avez-vous travaillé ? Une présélection de jeunes et d’adultes a été faite à Tunis pour réunir vingt- trois personnes pour l’association SOS Villages d’Enfants. L’objectif est de donner à ces personnes les bases de notre métier, la coiffure, pour faciliter leur embauche dans un salon. Il n’existe pas de formation scolaire comme dans d’autres pays d’Europe. La formation se faisant en live, les bases acquises sont vraiment un plus pour intégrer une structure.   LC : Quel sentiment avez-vous eu ? Dès mon arrivée je me suis dit que la barrière de la langue allait compliquer la mission de formation. Mais l’avantage d’un métier artisanal est que la compréhension se fait grâce à l’observation !   LC : Quel est l’accueil des participants sur place ? L’accueil est formidable ! Hospitalité, chaleur humaine, reconnaissance, sourire sont les valeurs instinctives des personnes formées ! Le soir à l’orphelinat où nous logions, il n’était pas rare que les villageoises nous préparent de bons repas ! Et lorsque l’on sait quel sacrifice représente le fait de recevoir…   LC : Vous revenez avec quelle vision du monde ? En France nous possédons tellement et nous ne l’apprécions pas ! Au village, les habitants vivent dans une précarité évidente, manquent de tout mais sont joyeux, souriants et ne laissent pas transparaître leur misère.   LC : Quel sentiment gardez-vous de cette action humanitaire ? J’ai conscience que cette action peut être comme une goutte d’eau dans le désert mais à force de solidarité, de partage et d’échange je souhaite de tout mon cœur que le plus grand nombre s’en sorte avec un métier dans les mains.