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Féérique, Le Bal des Débutantes avec Alexandre de Paris !
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Chaque année, des jeunes filles au patronyme célèbre ou de bonne famille, couronnées ou pas, se pressent au bal des débutantes à Paris, parées de robes couture et coiffées par la référence du Gotha : Alexandre de Paris. Valse jet-set au Péninsula.
Laure Delvigo -
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Jadis, le quartier Auteuil-Neuilly-Passy, se donnait rendez-vous une fois par an au Crillon et présentait aux « gens du monde » leurs rejetons pour ouvrir le bal des débutantes. Aujourd’hui, le Bal des Débutantes s’ouvre également à une jeunesse plus bling que chic, n’en déplaisent à certains. Il est bien loin le temps ou seules les crinolines et vieilles dentelles occupaient la salle de bal. Depuis quelques années, les jeunes filles jouent aussi les fashion victims avec des robes de créateurs branchés, tels qu’Alexis Mabille.
Et s’il est de bon ton de s’afficher en robe haute couture, les coiffures sont signées Alexandre de Paris, le célèbre coiffeur des stars et des Princesses, dont le salon avenue Matignon, demeure le symbole de l’élégance à la française depuis plus de 60 ans. Transmis par Jean-Luc Minetti aujourd'hui, Directeur Artistique d'Alexandre de Paris, son savoir-faire s’illustre aussi par le sens du détail de ses collaborateurs, formés à ses côtés. -
On retrouve ainsi le sémillant Frédéric Pavard, qu’on a croisé aux Coulisses du Mariage, Yves Galler, Inda Bladin, Valérie Issmann, Romain Ogier, Camille Staron et Bénédicte Renverseau, ayant conçu des créations sur-mesure des 19 débutantes.
Première étape : Former une couple jeune-fille créateur et choisir la robe de bal. La Princesse Zita de Bourbon-Parme qui représente l’une des plus grandes familles de l’aristocratie française optera pour une somptueuse robe haute couture Zuhair Murad et un chignon à la hauteur de son rang, mis en volume par Jean-Luc Minetti et Valérie Issmann, tandis que Yu Huang, ballerine prodige, élue « Star Chinoise la plus influente de l’année 2016 », optera pour des longueurs romantiques maîtrisées à la perfection par Inda Ablin, portées sur une robe Alexander Mc Queen. De très jolies robes, à des années lumière des vaporeux falbalas d’une couture plus traditionnelle. Au coin d’une tasse de thé, on suggère des éléments pour la coiffure.
Partenaire de longue date du Bal des Débutantes, la maison Alexandre de Paris a mis en œuvre toute son expertise en haute coiffure. En effet, il est important de rappeler que Monsieur Alexandre ne se définissait pas comme un coiffeur, mais comme un artisan du luxe à la Française, considérant la coiffure comme une expérience unique et un moyen de promouvoir , au même titre que la Haute Couture ou la Gastronomie, l’art de vivre à la Française à l’international. Ce soir, le coiffeur favori des têtes couronnées fera briller les jeunes filles et les transformera le temps d’un soir en princesse des temps modernes.
Les demoiselles se succèdent depuis 14h au salon de coiffure recréé par Jean-Luc Minetti et son équipe. Pour ces jeunes filles, Le Bal des Débutantes est l’occasion de faire une grande fête, une incursion dans un monde à part de la réalité quotidienne. Une façon de remonter le temps jusqu’à l’époque des princesses. Les timides passent en courrant, d’autres s’attardent, font des sourires. « T’es trop belle ! », « C’est hyper joli ! », « At what time did you came back ? », une indienne, une américaine et un continent de françaises séjournent en partie au Péninsula. Elles pépient comme de vieilles copines et ont déjà fait la fête la veille. Chignons haut perchés, Louboutin et ongles peints, les plaisanteries fusent sur les cavaliers. Celle qui ose dire qu’elle vit un conte de fée se demande si ce n’est pas trop idiot de dire cela, à l’époque des rencontres Tinder et de la presse people. Tout le problème de la haute Société et de la célébrité n’est-il pas là posé. La discussion s’enflamme sur la jet-set version 2016. Le quart d’heure d’Andy Warhol est plus que jamais d’actualité.
Puis les familles et invités s’installent à leur table. Chacun décortique les tenues, les coiffures et l’allure des jeunes filles. « Je n’aurais pas reconnu Elie Saab ! », « Ce chignon lui donne un port de tête de reine ! » , « La Alexandre Vauthier est incroyablement sage ! » , s’exclame une élégante entre deux coquilles Saint Jacques. Dans les salons, les conversations battent leur plein. En coulisses, certaines laissent tomber parfois leurs talons de 10 et discutent de l’after, prêtes à tomber leur robe de princesse pour des tenues disco. Attention Cendrillon, il est plus de minuit, let’s Dance !
COPYRIGHT Photos: AURELIA TIERNEY