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S’arracher les cheveux : expression française et trouble psychique
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Christine Margossian
Ce comportement répétitif d'arrachage de cheveux ou de poils, conduit parfois à une alopécie. Cette compulsion procure plaisir et apaisement sur le moment, et donne l’impression de lutter contre des pensées dites anxiogènes. Le facteur déclenchant une crise de trichotillomanie peut être un pic de stress, d'angoisse, ou de colère. Il en résulte des gestes pulsionnels et incontrôlables.
On pourrait presque penser à un toc alors qu'on se rapproche plus d'une addiction comportementale.La crise de trichotillomanie est souvent suivie d'un sentiment de gêne à ne pouvoir se contrôler. Il y a aussi un risque d'auto-exclusion de vie sociale. Le plus souvent on ne peut que constater un mal-être sous-jacent lié à une émotion négative, l'ennui, la colère. La dépression est associée à ce trouble dans la moitié des cas.
La majorité des personnes en souffrance de cette maladie sont des femmes. L’apparition de ce problème peut apparaître durant l’enfance ou pendant l’adolescence.Les solutions pour traiter ce problème ne sont pas légions.
La thérapie cognitivo-comportementale est une première indication. Le but étant de comprendre pourquoi et dans quel contexte ce type de trouble survient, et donc de le rectifier. Certains thérapeutes encouragent aussi leurs patients à recourir à l'hypnose qui obtient des résultats satisfaisants.
Les traitements chimiques, antidépresseurs, n’obtiennent quant à eux que peu de résultats.La jeune Rebecca Brown est atteinte de ce trouble. Comme une thérapie, elle s'est prise en photo durant 7 ans, mettant en scène les moments les plus importants de sa vie entre 14 et 21 ans.
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