• Autant en emporte Scarlett !
  • Autant en emporte Scarlett !

  • #yt:DFz5Zsh1GZY Peu d'actrices actuelles peuvent se targuer d'avoir été à 21 ans la muse de Woody Allen ! Culte en quelques années, la désormais incontournable Scarlett Johansson réussit tout ce qu'elle touche. Belle, talentueuse, sexy et pourtant candide, elle met d'accord les intellos de Télérama et les lecteurs de FHM. Actrice, chanteuse, et nouvellement égérie de Dolce & Gabbana, on voit son joli minois quasiment partout. Retour sur la fulgurante carrière de la belle, soit 27 films et 2 albums en 17 ans... Respect !

    So Lolita

    A l’instar de Macaulay Culkin et Drew Barymore en son temps, la baby Scarlett évite de tomber dans les travers de l’enfant star, à savoir alcool, drogue et dépression (validez votre choix !) puis disparition totale des écrans. Plus discrète et plus intelligente, elle mène le début de sa carrière déjà prometteuse en toute tranquillité.

    En effet, la petite Scarlett débute sur la scène de Broadway à l'âge de huit ans dans la pièce Sophistry, puis dans le cinéma où elle décroche son premier rôle à 10 ans en 1994 dans L'Irrésistible North de Rob Reiner... Plutôt précoce ! Quelques apparitions plus tard, l'adolescente se fait vraiment remarquer avec le rôle de Grace dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux aux côtés de Robert Redford en 1998.

    Un rôle qui la fait connaître du grand public et qui lui vaut déjà la première d'une longue série de récompenses de la profession, le Young Star Award... Elle a seulement 14 ans !

    Pas vraiment lost... in translation !

    A l’aube des années 2000, elle rejoint l’équipe des frères Coen (The Barber : l'homme qui n'était pas là), mais c'est vraiment en 2003 que sa carrière décolle littéralement avec le film d'époque La Jeune Fille à la perle, et surtout avec Sofia Coppola et son magnifique Lost in Translation face à un Bill Muray génial de contre emploi.

    Ces deux rôles décisifs lui valent d'être nommée aux Golden Globes et aux Oscars. Désormais diplômée en théâtre, Scarlett réfléchit à diversifier ses rôles et sa carrière. Et ça marche : le tout Hollywood s'arrache bientôt son joli minois désirable et "bankable" ! Polymorphe, elle alterne avec grâce et énergie les blockbusters efficaces (The Island, Iron Man 2) et les films d'époques (Deux soeurs pour un roi) , les comédies légères (Le Journal d'une baby-sitter, Ce que pense les hommes) et les films d'auteur avec Le Dalhia noir de Brian de Palma.

    Elle devient surtout l'égérie de l'excellentissime Woody Allen avec lequel elle enchaîne trois petits bijoux de films : Match Point (2005), Scoop (2006) et Vicky Cristina Barcelona (2008). La classe internationale à seulement 21 ans, Diane Keaton et Mia Farrow n'en reviennent toujours pas !

    Et en plus, elle chante...!

    … Et bizarrement, ça fonctionne ! La chanson la titillait depuis longtemps.

    Elle manque de justesse le premier rôle de la comédie musicale culte La Mélodie du Bonheur mais on lui propose la chanson Summertime dans un album de reprises par des stars d’Hollywood.

    Un concert avec les Jesus and The Mary Chain et une apparition dans un clip de Justin Timberlake plus tard, et elle saute dans le grand bain des studios. En 2007 sort son premier album « Anywhere I Lay My Head » des reprises de Tom Waits, plutôt intéressantes.

    Elle valide son essai avec un second opus en 2009 « Break Up » sous la houlette du compositeur Pete Yorn. Là où l’on aurait pu attendre qu’une énième actrice qui chante, le résultat folk doux amère est vivifiant, la voix, belle est grave et les musiques lancinantes : chapeau ! A noter : la jolie pépite « Relator », petit tube rafraîchissant...

    Egérie

    Belle et sexy sans être aguicheuse, bonne vivante et drôle sans sombrer dans le scandaleux à la Lindsay Lohan, elle se forge très vite l'image de la belle fille sympa, la bonne copine très "girl next door". Avec en prime, l’option "Intello" svp ! C'est donc en toute logique qu'elle se fait vite approcher des grandes marques de cosmétiques et de prêt-à-porter, luxe ou grande distribution. Elle prête tout d'abord sa plastique pulpeuse au parfum Eternity Moment de Calvin Klein, puis elle devient l'égérie luxe de la Maison Louis Vuitton pendant trois saisons.

    Après un petit tour chez Reebok et L'Oréal, elle incarne l'image chic des champagnes Moët et Chandon, puis celle de Mango. Désormais, elle devient la muse de Dolce & Gabbana pour leur ligne de maquillage et le parfum The One. Les italos glam' ne s’y sont pas trompés puisque la belle est élue femme la plus sexy du monde par le magazine FHM en 2006 ! Ce qui est sûr, c’est qu’on pourra la retrouver très prochainement sur les écrans !

    Auteur Yvo Deprelle

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