Un grand nom de la coiffure française se livre à Livecoiffure : Philippe Tapprest

Philippe vous avez un parcours artistique incroyable et depuis quelques années votre choix s’est porté sur un ancrage dans l’entreprise, pourquoi ?

Tout simplement car j’ai eu envie de me poser. Après 18 ans à voyager dans le monde entier pour René Furterer avec un rythme fou à enchaîner les pays et décalages horaires, j’ai eu besoin de faire un break.
C’est donc naturellement que je me suis concentré sur mes affaires et leur développement.

Quel est votre regard sur l’évolution du métier ?
Le métier me paraît plus difficile. Il a évolué et ce que j’avais pressenti grâce à mes voyages est notre réalité aujourd’hui. A savoir que nos clients sont informés comme jamais sur les tendances, nouveautés produits, parfois même plus que nous, les coiffeurs !
C’est donc une réalité que, pour tirer son épingle du jeu, il faille se former plus, se remettre sans cesse en question pour ne pas être dépassé.
A titre d’exemple, les femmes qui viennent au salon utilisent des termes techniques précis pour parler de leurs attentes. C’est une nouveauté.

Combien de salons avez-vous ?
Personnellement cinq situés à Troyes, La Baule et St Nazaire. Mais avec un ami et associé, Franck Charrier, je m’occupe d’un réseau de 40 salons indépendants.
Ce groupement porte le nom de Hair Business. Nous proposons à nos adhérents les services de gestion, marketing, communication et formation. D’ailleurs notre académie se situe en plein cœur de Nantes. Nos partenaires sont Indola, Schwarzkopf Professional, Furterer.

Et l’artistique dans tout ça, la scène sont définitivement mis de côté ?
J’avoue que j’étais content de faire une pause dans mes tournées mondiales pour Furterer mais ce milieu artistique me manque, je pense renouer prochainement avec les sunlights pour des shootings ou des shows, à voir…