• 7 questions à Jean-Christophe ROBELOT, chef d'entreprise de la société Eva Doria
  • 7 questions à Jean-Christophe ROBELOT, chef d'entreprise de la société Eva Doria

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    1. Pourriez-vous nous décrire le marché de la perruque en quelques mots et quelques chiffres ?

    Le marché de la perruque est en plein essor, dû essentiellement à l’évolution du nombre de cancers en France comme à travers le monde. Le marché pèse aux environs de 35 millions d’euros, et concerne pour 90% des cas de maladie. Les 10% restant seront plus orientés vers de l’accessoirisation ou du festif.
    De manière générale, ce marché fournit des perruques faites de cheveux synthétiques car si les perruques en cheveux véritables existent, ces dernières coûtent très cher.

    2. A qui s’adresse la perruque ?
    Pour l’essentiel, ce sont des femmes malades ou qui perdent leurs cheveux pour des raisons de stress. 7 millions de femmes souffrent de perte de cheveux ou de manque de densité, et 78% des femmes qui ont perdu leurs cheveux achètent une perruque.

    3. Nous avons tous croisé le chemin d’un homme qui portait une perruque mise de travers. La perruque d'aujourd'hui est-elle la même que celle de nos grands-parents ? Si non, en quoi a-t-elle évolué ?

    manuellaOui la perruque a bel et bien évolué ! Mais il est important de bien comprendre les différentes possibilités de traiter le souci d’alopécie :
    Les hommes pourront bénéficier d’avancées significatives concernant les compléments capillaires. Aujourd’hui, des empreintes du crâne et de la chevelure sont effectuées, et permettent la fabrication de membranes sur mesure qui s’adapteront parfaitement à l’implantation naturelle, la taille du crâne, et le type de cheveux souhaités. On pourra par exemple intégrer à ces membranes, composées de cheveux naturels, des cheveux gris si cela permet de respecter l’harmonie de la chevelure du client.
    Les femmes souffrant d’une perte de densité, voire d’une perte de matière auront elles-aussi des réponses vraiment adaptées. En effet, depuis 15 ans environ, on observe chez un nombre grandissant de femmes une véritable perte de matière capillaire, à laquelle nous répondons aujourd’hui par la mise en place de volumateurs, une sorte de filet en nid d’abeille qui se clipse à l’endroit souhaité du crâne, et qui crée une impression de masse.
    Enfin, concernant la perte totale de cheveux, un vrai défi technologique nous est lancé pour mettre à disposition des personnes concernées des perruques de plus en plus légères et confortables. Le poids reste définitivement l’enjeu majeur car la qualité des fibres synthétiques, quant à elle, s’est considérablement améliorée afin de donner un effet le plus naturel possible.
    Certains de nos produits ne pèsent qu’entre 35 et 45 grammes ! Les méthodes de serrage sont elles-aussi devenues vraiment efficaces et évitent que la perruque ne bouge.

    4. Le sujet de la perruque est parfois délicat pour les personnes concernées. Comment peut-on les rassurer ?
    Tout réside dans la capacité d’écoute et de conseil du professionnel. Un vrai professionnel saura écouter avec attention sa cliente, dans un espace confidentiel et agréable, et sera à même d’expliquer en détail comment les choses pourront se dérouler, avec pédagogie et empathie.
    J’observe qu’aujourd’hui un nombre grandissant de professionnels, anciens ou nouveaux dans cette activité, ont réellement intégré ces notions et les appliquent avec rigueur.

    5. En règle générale, où peut-on trouver des perruques, et surtout un conseil adapté ?
    De manière générale, chez certains coiffeurs, certaines parapharmacies et/ou pharmacies, et enfin au sein de boutiques spécialisées dans tous les accessoires qui peuvent faciliter la vie des malades. Dans l’idéal, je recommanderais tous les professionnels qui sont agréés par l’INCA (Institut National du Cancer). Pour ce qui nous concerne, nous privilégions la distribution de nos produits auprès de professionnels qui partagent notre charte éthique très rigoureuse, disposant d’un univers parfaitement adapté qui favorise le confort et la confidentialité, et qui sont ou seront dans l’idéal agréés par l’INCA.
    En tout état de cause, le premier rendez-vous est déterminant sur la suite à donner avec un professionnel : si celui-ci s’est avéré rassurant, alors il y a de fortes chances que les choses se passent au mieux par la suite.

    Perruque Celine

    6. Comment décririez-vous une perruque de qualité ? Est-ce qu’il y a des pièges à éviter ? De nos jours, un produit de qualité est un produit le plus léger possible, qui donne un effet naturel et qui prévient les effets désagréables de la sudation. A contrario, un produit trop lourd, inconfortable et qui est composé de fibres sur-brillantes est à proscrire.

    7. Le prix des perruques est parfois considéré élevé voire prohibitif. Existe-t-il des dispositifs d’aide particuliers ?
    Tout d’abord, seuls les cas de maladie pourront justifier une prise en charge de la Sécurité Sociale à hauteur de 125€. De plus en plus de mutuelles pourront apporter un complément de prise en charge (se renseigner auprès de sa mutuelle).
    Avec ou sans prise en charge, si le prix paraît malgré tout vraiment prohibitif, il ne faut pas hésiter à rencontrer un ou deux autres professionnels et comparer les différentes propositions. Selon moi, un produit de bonne qualité se situe dans une fourchette allant de 300€ à 400€. Néanmoins, pour les personnes qui sont vraiment limitées dans leur budget, EVA DORIA a décliné une collection dont les prix vont de 125€ à 150€, et qui constitue une alternative intéressante.

    Pour tout contact ou information
    EVA DORIA

    www.evadoria.com
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